La Charte

Les Guerriers des Ophis

Histoire :


Qu’est-ce que la justice pour un homme ? Qu’est-ce qui nous pousse à l’appliquer ? Comment peut-on l’établir dans un Empire en étant sûr qu’elle ne sera détruite ? Après tant d’années à son service, je n’ai toujours pas cette réponse, cet éclaircissement qui serait pour moi une délivrance, serviteur que je suis.
Ces quelques mots n’ont peut-être aucun sens pour vous, seigneurs libres, mais laissez moi vous raconter mon histoire, l’histoire d’un peuple en guerre avec ses dieux, notre histoire…


Il y a longtemps, peu de temps après le rétablissement de la paix sur l’Empire que s’était reconstruit à l’Ouest, loin de tout royaume, le peuple Sermate, peuple guerrier qui veinerait ses dieux et vivait avec ordre dans une communauté qui reposait sur l’égalité. Un magnifique royaume qui comptait sur ses monarques célestes pour leur apporter la victoire, pas seulement sur les champs de bataille car leur but suprême n’était pas de détruire mais de prospérer. C’est pourquoi les six dieux agissaient ensemble pour répondre à leurs besoins, chacun ayant sa tâche :

Thorus dieu de l’abondance combattait la famine en créant des terres si fertiles que la moindre graine dans le sol engendrait des arbres gigantesques en quelques semaines.

Ulmo lui, repoussait les vermines et maladies tout en sauvegardant la beauté de sa fille la nature.

La déesse Valya apportait ses conseils lors des batailles et son soutien dans les domaines de l’industrie et du bâtiment au sein du royaume.

Son jeune frère Bahadir qui était le plus sage, instruisait, aidait les hommes du peuple à acquérir un esprit noble et dévoué, son enseignement était primordial pour la communauté.

Anor dieu de la lumière éclairait la destinée des Sermates, les guidait dans leur choix dès leur naissance jusqu’à leurs derniers souffles, les aidant à tout moment, leur donnant ainsi du courage.

Seul Sephirot adorateur du chaos semait la discorde, ayant une conception du monde bien différente des autres et essayant depuis des années d’arriver à ses fins : l’ombre sur le monde ; mais heureusement pour eux, il était seul contre cinq.

Cette union des monarques appelée « Les Ophis » rendait ce peuple puissant et heureux.
Le chef Sermate nommé Raelian priait chaque jour pour ne pas voir ses frères périr et sa cité brûler. Maniant l’épée et la lance avec fureur, ne se battant qu’en pensant à la victoire, les ennemis du royaume étaient rapidement stoppés et pour la plupart anéantis.
Mais au fil des années, l’arrivée de seigneurs tyranniques se multipliait, les batailles s’accumulèrent. Ayant trop compté sur l’aide des Ophis, Raelian, submergé par la peur et la colère, leur demanda ce qu’ils comptaient faire à part les regarder du haut des cieux comme des lâches agoniser et s’éteindre. Les cinq considérèrent cette parole comme passionnelle mais pas Sephirot le perturbateur qui n’attendait qu’une occasion pour s’agiter. Sa colère ce fit ressentir dans toute la région, des torrents de pluie se déversèrent jours et nuits, les cataclysmes s’amplifièrent de semaines en semaines ; Sephirot sans le vouloir fit fuir les ennemis des Sermates qui résistaient toujours…
Les habitants et le chef, voyants leurs femmes écrasées sous les pierres et leurs enfants carbonisés par la foudre comprirent que les dieux les avaient abandonné et souhaitaient voir la cité s’éteindre. Alors, le premier jour de l’automne, ils brûlèrent leur temple et fracassèrent leurs statues, les maudissant tous.
C’est en ce sombre jour que Sephirot corrompit ses disciples et leur ordonna de livrer bataille contre leurs anciens serviteurs afin de les punir et soi-disant de faire appliquer une justice. Les temples et statues démolis, les cinq ne purent qu’accepter avec regret la décision du dieu chaotique. Une armée de monstres sanguinaires était en approche de la porte de Serme. Le chef rassembla ses dernières forces sur le murs essayant lui-même de garder espoir. Il fit envoyé des éclaireurs qui découvrirent des villages incendiés, des hommes dévorés par les terribles armées ; les gigantesques tambours retentissaient dans toute la plaine, les cris des bêtes en furie s’amplifiaient ; ils arrivaient…

Le soleil se coucha, les soldats aperçurent au loin l’armée de Sephirot, un sentiment d’effroi traversa chaque homme sur les remparts voyant les guerriers indescriptibles de par leur laideur : des soldats mi-hommes mi-animaux d’environ deux mètres et plus, tenant des haches et serpes dégoulinantes de sang d’une longueur à n’en plus finir. Le dieu du chaos apparut devant ses troupes pendant un instant sous l’apparence de cavalier noir ; il leva son épée avec un rire effroyable et, dans une langue inconnue par ses ennemis, ordonna de charger.
Les murailles ne tinrent pas très longtemps, bien que très épaisses, les géants aux forces surhumaines les démolirent avec leur main et pénétrèrent par milliers tel des fourmis à travers une fissure. Les flèches sifflèrent sans succès, bientôt les lances se brisèrent et le puissant chef Sermate, après avoir défendu en vain le palais succomba, emportant nombre d’ennemis avec lui…Très peu de survivants se barricadèrent à l’intérieur du palais…J’étais l’un d’entre eux. Nous étions douze à placer les tables contre la porte d’acier, un ennemi plongea sur elle, ouvrant un large passage. C’était la fin ; ils se jetèrent sur nous comme des lions affamés, j’entendis le son du cor Sermate derrière moi, c’était mon compagnon qui me fit signe de charger. Tous poussèrent un cri et fondirent sur l’ennemi brandissant leurs lances, faisant tournoyer leurs épées. La petite pièce dans laquelle nous nous trouvions annula le nombre d’ennemis et nous pûmes résister un bon moment, les cadavres s’empilaient devant la porte fracassée. C’est à cet instant que l’on regrette certaines choses et que l’on pense avoir mérité cela…

Les cinq autres dieux qui n’avaient pas quitté des yeux les douze soldats bientôt occis se sentirent aveuglés et trahis par les paroles du dieu sombre qui ne punissait pas mais tuait ; et ensuite, impressionnés par le grand courage de ses hommes, ils les épargnèrent et stoppèrent immédiatement le massacre, justice étant faite. Les armées maléfiques disparurent, Sephirot se plia à leur volonté, les six dieux leur laissèrent la vie à une seule conditions : que ces douze hommes fassent régner la justice, une justice qui avait détruit notre peuple mais qui nous avait également sauvé. Où que l’on aille, nous devions faire parler de nous et accomplir notre serment même si cela nous conduit à la mort. Nous ne pûmes qu’accepter…Nous étions désormais les Guerriers des Ophis.





Structure et Organisation :


* Il n’y a aucune hiérarchie dans cette guilde, seulement des frères égaux. Néanmoins, étant donné les circonstances, certains membres auront des rôles plus importants que d’autres au sein de la guilde ce qui ne leur donne pas le droit de commander les autres.

* La guilde ne pourra accueillir que quatorze membres, ce nombre restreint est nécessaire pour le bon fonctionnement de notre communauté. Cette guilde n’est pas un moulin, donc ne rentreront que les plus motivés…

* Les membres devront être actifs au sein du clan et être disponibles le plus possible, c’est grâce à ce comportement que nous pourront avoir de bonnes relations entre nous et se connaître.

* Nous nous réunissons dans un lieu secret afin de développer notre stratégie ainsi que notre diplomatie, les Guerriers des Ophis devront donc s’y rendre régulièrement.

* Toute personne souhaitant rejoindre notre communauté devra avoir une expérience suffisamment grande, subir une période d’essai et répondre aux critères si dessous.



Règles et instructions :


Voici donc les règles à respecter pour devenir un combattant céleste et terrifiant :

* Nous nous battons pour la justice et la prospérité de la guilde et pourchasserons nos ennemis jusqu’aux enfers s’il le faut, par conséquent, le seigneur souhaitant devenir membre se doit d’être sans pitié, courageux mais également vif d’esprit. Nous ne sommes pas des brutes sans âme, nos méthodes sont fortes certes mais efficaces.

* Guerriers libres que nous sommes, nous n’obéissons à personne et restons maîtres de nous même, la guilde demande simplement aux membres de respecter tout PNA ou alliance.

*Un seigneur qui ne nous a jamais offensé ne recevra aucune destruction de la part d’un membre, par contre, la diplomatie et la voie de la raison n’entraînant que l’échec de nos entreprises, le pillage et la casse de bâtiments sont tolérés pour quiconque osera franchir nos terres avec une armée derrière lui et ce quel que soit ses raisons. Ceci s’applique également pour tout ennemi de la guilde.

* La race ne doit pas nous influencer dans nos actes, nous devons juger un seigneur sur ses valeurs

* La solidarité est notre philosophie, nous devons donc nous battre, nous défendre et évoluer ensemble, par conséquent, une attaque sur un membre sera considérée comme une offense à la guilde toute entière ; la riposte sera donc générale.

* La trahison n’est pas sanctionnée puisqu’elle n’existera jamais dans cette communauté mais en cas de faute jugée grave, le seigneur en question se soumettra de grès ou de force au châtiment choisi par les membres.

* Un seigneur ayant quitté la guilde sans explication ni autorisation sera pourchassé

Puis-ce cette guilde attirer de nobles seigneurs…….